dans la poussière
des légendes
J'ai appris la douceur
des mots simples
dits par les bouches
des pauvres
J'ai appris à aimer
les lèvres tendres
qui chantent à la terre
des poèmes dorés
comme la couleur
du pain
Là-bas
j'habiterai le commencement
des rêves impossibles
Je resterai seul temoin
de ces voix lointaines
qui nous viennent
d'un autre monde
nous dire...
Comment le temps
nous dévore
et nous déshabille
devant la mort.
© Mohamed El jerroudi
Dessin de © Ahmed Ben yessef
5 commentaires:
Le temps nous devore et nous deshabille devant la mort, mais aussi devant l'amour. C'est peut-etre une consolation, la seule consolation.
nathalie
ça revient au même mais je préfere
la consolation de l'amour...
J'aurais dû pensé avant de mettre le mot mort...
Donc opton pour la consolation.
comme ils sont gênés
ceux qui portent un regard de vêtus
sur tous ceux qui sont nus ?
il faut se cacher de ceux qui ne peuvent aimer.
Non. non. ce n'etait pas une suggestion Mohamed, juste une extrapolation. La fin du poeme est prenante car c'est la mort qui nous voit deshabilles.
Une fois j'ai un reve la dessus, 3 semaines avant la mort de ma mere. Mais le contexte des commentaires est trop restreint et aussi trop public pour en parler. Me permets-tu te t'en parler sur email? Le mien est sur mon blog et profil.
Nathalie
Voici mon mail
eljerroudi56@yahoo.fr
Je l'ai mis sur ma biographie.
Bonne nuit il doit être tard chez toi. Au maroc il est 19h58'
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