mercredi 8 août 2007

Des mots simples

J'ai perdu mon visage

dans la poussière

des légendes





J'ai appris la douceur

des mots simples

dits par les bouches

des pauvres





J'ai appris à aimer

les lèvres tendres

qui chantent à la terre

des poèmes dorés

comme la couleur

du pain





Là-bas

j'habiterai le commencement

des rêves impossibles

Je resterai seul temoin

de ces voix lointaines

qui nous viennent

d'un autre monde





nous dire...

Comment le temps

nous dévore

et nous déshabille



devant la mort.

© Mohamed El jerroudi

Dessin de © Ahmed Ben yessef












5 commentaires:

Nathalie Klein a dit…

Le temps nous devore et nous deshabille devant la mort, mais aussi devant l'amour. C'est peut-etre une consolation, la seule consolation.

Mohamed El jerroudi a dit…

nathalie
ça revient au même mais je préfere
la consolation de l'amour...
J'aurais dû pensé avant de mettre le mot mort...

Donc opton pour la consolation.

AMF a dit…

comme ils sont gênés
ceux qui portent un regard de vêtus
sur tous ceux qui sont nus ?

il faut se cacher de ceux qui ne peuvent aimer.

Nathalie Klein a dit…

Non. non. ce n'etait pas une suggestion Mohamed, juste une extrapolation. La fin du poeme est prenante car c'est la mort qui nous voit deshabilles.
Une fois j'ai un reve la dessus, 3 semaines avant la mort de ma mere. Mais le contexte des commentaires est trop restreint et aussi trop public pour en parler. Me permets-tu te t'en parler sur email? Le mien est sur mon blog et profil.

Mohamed El jerroudi a dit…

Nathalie

Voici mon mail


eljerroudi56@yahoo.fr

Je l'ai mis sur ma biographie.

Bonne nuit il doit être tard chez toi. Au maroc il est 19h58'